Acte criminel destiné à provoquer des sentiments de terreur, le terrorisme est un crime qui, d’actualité, consiste à sacrifier des vies humaines innocentes pour défendre des causes propres à un pays, à un groupement ou à une religion.
Depuis l’évènement du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le terrorisme est de plus en plus présent et de plus en plus violent dans le monde. Faut-il croire que les actes de banditisme et barbarisme ne sont qualifiés de terrorisme que lorsqu’ils touchent de grands pays tels que les États-Unis, l’Angleterre avec l’attentat de Londres en 2005, l’Allemagne avec les attentats de Berlin, de Hambourg, et dernièrement la France en 2012, en 2015 à Marseille.
La vue que porte le droit international sur le terrorisme
Auparavant, le terrorisme se manifestait sous forme d’une simple dictature appliquée aux esclaves pour faire valoir l’autorité d’un maître ou d’un roi. Avec le temps, il a pris des ampleurs et évolue avec le monde et ses armes. En droit international humanitaire, tout acte de violence armée engendrant de conflits armés est qualifiable d’acte terrorisme dont les sanctions et les peines applicables sont lourdes. Si le droit fait du terrorisme une affaire internationale de la plus haute importance, c’est parce qu’il ne cesse pas de s’intensifier ni de se répandre dans le monde.
C’est lors des actes terroristes que l’on rencontre une grande concentration de vie humaine. Le pire est sans doute la perte de personnes innocentes comme femmes et enfants. C’est surtout pour défendre ces innocentes victimes que des organisations ainsi qu’institutions internationales ont été mises en place. Si les guerres doivent persister, le droit international humanitaire demande à ce que soient respectées :
- La distinction entre civils et combattants : dans le cas où les tueries sont inévitables, les civils ne doivent pas être des cibles, car ces derniers ont le droit de vivre dans la tranquillité
- La distinction entre biens civils et propriétés militaires : cela implique que ni les demeures ni les lieux de cultes ne peuvent constituer de cibles de guerre. Encore moins les écoles, les hôpitaux, les pharmacies…
- L’interdiction d’utiliser des « boucliers humains » : cela signifie que la prise d’otages ne doit pas être appliquée surtout lorsque ces otages sont des femmes, des enfants, des médecins mobilisés pour soigner des blessés ou encore des journalistes qui ne font que collecter des nouvelles pour ensuite les transmettre à la diffusion.
Si le terrorisme est un acte de banditisme ou de barbarisme, qu’en est-il des sanctions applicables aux terroristes ?