L’investissement locatif est le fait d’acheter un logement afin de le louer pour percevoir des revenus complémentaires. Il permet également de favoriser la constitution d’un patrimoine. Vous pouvez l’optimiser grâce aux avantages fiscaux qu’ils proposent. Quelles sont les étapes à suivre lors d’un investissement locatif ?
Déterminer le bien immobilier à acheter et son emplacement
Pour un projet immobilier durable, il est important de bien déterminer la raison de votre achat. Est-ce que vous souhaitez avoir des revenus complémentaires ? Est-ce que c’est une prévision pour votre retraite ? Est-ce un investissement pour faire une plus-value ? En fonction de vos réponses à ces questions, choisissez-le bien répondant à vos besoins.
La localisation dépend aussi de la définition de vos besoins. À quel type de locataire souhaitez-vous louer vos biens ? Étudiant, famille, couple, salarié, etc. ? Pour un étudiant, choisissez un bien de petite taille à proximité de l’université. Pour une famille, une maison avec jardin à proximité des commerces, d’un établissement scolaire et du transport en commun est un bon choix. Pour un salarié, choisissez une maison dans un quartier d’affaires.
Chercher le financement de l’investissement locatif
En général, pour investir dans l’immobilier, faire un prêt immobilier est la meilleure alternative. Toutefois, les établissements bancaires exigent un apport de 10 % du montant du bien. Ce dernier correspond aux frais de notaire. Plus vous disposez d’un apport conséquent, plus votre dossier passe facilement lors de votre demande de crédit.
À l’instar de tout investissement, l’établissement financier saluera votre effort dans le domaine d’épargne. Il est plus motivé pour négocier le taux de votre prêt. D’ailleurs, si vous avez suffisamment d’apports, vous profiterez d’un complément de revenus après l’achat.
En revanche, vous pouvez allonger la durée de remboursement dans une durée maximale de 27 ans selon les recommandations du HCSF. Ainsi, les intérêts seront plus élevés, mais peuvent être déduits des loyers au moment de la déclaration d’impôts et impliquent à la suite une réduction sur votre base imposable.
Utiliser les dispositifs fiscaux
Pour un investissement locatif dans le neuf, optez pour le dispositif Pinel. Créé en 2014, remplaçant le dispositif Duflot, il vous permet de bénéficier d’une réduction de taux d’impôts. Il a été renouvelé jusqu’au 31 décembre 2022 et reconduit pour les années 2023 et 2024. En effet, il ne concerne que les biens immobiliers à titre locatif et exclut les maisons individuelles.
Pour un investissement immobilier ancien, avec la loi Denormandie, vous profitez d’une réduction d’impôt au sein de certaines communes jusqu’au 31 décembre 2022.
- Si vous préférez ce dispositif, vous devez également respecter certaines conditions. Ainsi, les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE et représentent au moins 25 % du prix d’achat du bien.
- Ils doivent également contribuer à l’amélioration de la performance énergétique du bien avec une part de 30 %. Ce bien doit être loué, non meublé, pour une durée de 6 ans minimum et avec un loyer plafonné.
Gérer la location
La gestion de la location prend effet à partir du moment où vous avez signé l’acte de vente. Elle a pour but de limiter le taux de vacance. Si vous souhaitez optimiser votre bien, vous devez trouver des locataires, réaliser les états des lieux, envoyer les quittances, percevoir les loyers, procéder à la révision annuelle du loyer et faire la déclaration fiscale des loyers. De ce fait, vous êtes obligé de tenir une comptabilité rigoureuse.
Si vous n’avez pas le temps pour toutes ces tâches, vous pouvez les déléguer à un professionnel, notamment une agence immobilière ou un gestionnaire de patrimoine. Le professionnel se chargera en votre nom des visites, des états des lieux, de la rédaction des baux, de l’intervention en cas d’incident dans l’appartement.