Examen d’autopsie : l’essentiel à savoir à propos

Considérée par la majorité des personnes comme une infraction, une atteinte aux droits de l’homme, l’autopsie est tout de même parfois indispensable. Elle permet de découvrir et d’avoir accès à certaines informations utiles dans un processus judiciaire. Mais, comment se passe une autopsie ? Dans quels cas faut-il la réaliser ? Cet article vous permet de mieux cerner ce sujet.

Procédure d’opération de l’autopsie

L’autopsie est un examen d’ordre médical qui consiste généralement à détecter les causes réelles de la mort d’un être vivant. Elle est donc réalisée sur des cadavres qui, dans la majorité des cas, font partie d’une enquête policière ou judiciaire. Différente de la dissection, l’autopsie se déroule en deux phases.

Processus externe

L’examen externe d’un cadavre se fait de manière détaillée et minutieuse. Cela permet de recueillir certaines informations intéressantes telles que la couleur de la peau du corps, son poids, l’existence ou non de signes particuliers et cadavériques. À cela s’ajoute le prélèvement des empreintes digitales. Cet examen est réalisé avant et aussi après le lavage du corps.

Diagnostic interne

Il s’agit d’un examen en profondeur qui permet aux médecins de connaître les éventuelles lésions internes ainsi que la trajectoire de toutes les blessures. Pour y parvenir, des opérations médicales sont réalisées. Il s’agit notamment :

  • De la réalisation de certaines incisions sur les muscles ;
  • De l’analyse des organes du corps et des voies aériennes ;
  • Du découpage de la boîte crânienne.

C’est à la fin de tous ces examens qu’est établi un rapport d’autopsie. Mis à la disposition des instances judiciaires et des forces de l’ordre concernées, ce rapport a l’obligation de comporter quelques informations. Entre autres, il permet d’avoir des renseignements sur le cadavre, les résultats des examens interne et externe, la liste des différents examens réalisés sur le corps.

Il semble nécessaire de notifier que le rapport doit être précis et très clair pour faciliter sa compréhension à toute personne qui le lit.

Les raisons de réalisation de l’autopsie

Il est possible de demander la réalisation d’une opération d’autopsie sur le cadavre d’un membre de sa famille. Surtout s’il s’agit d’une mort dont les réelles causes sont inconnues. En effet, l’autopsie permet de diagnostiquer l’existence ou pas d’une maladie génétique. Ce qui permet à la famille de savoir quelles dispositions prendre pour éviter plus ou moins les conséquences d’une telle maladie sur le reste de la famille.

Par ailleurs, elle peut également être demandée et réalisée lors d’une procédure d’enquête. Que ce soit d’ordre judiciaire ou policier.

Divers types d’autopsies

Il existe trois grandes catégories d’autopsies qui sont réalisées dans des conditions différentes. D’abord, il est question de l’autopsie dite médico-légale. Désignée également comme « autopsie judiciaire« , elle concerne le domaine de la justice. De ce fait, elle est requise en vue de connaître en toute précision la cause d’une mort assez suspecte. Ce type d’autopsie est demandée soit par le procureur de la République ou soit par le juge d’instruction lors d’une procédure judiciaire.

Ensuite, la deuxième catégorie regroupe les autopsies d’ordre médical et scientifique. Elles concourent à diagnostiquer les causes de la mort. Elles peuvent être également menées pour des opérations de recherches médicales. Dans la majorité des cas, il faut bénéficier de l’autorisation du défunt pendant son vivant ou d’un membre de sa famille.

Enfin, bien que rare, l’autopsie sanitaire a lieu dans des situations de critères et pour assurer la protection d’un milieu donné. Lors d’une urgence sanitaire ou de risque d’infection transmissible, un préfet a la possibilité de demander une autopsie sur des victimes. Cependant, le mieux est d’utiliser des scanners plutôt que de recourir à l’autopsie dans ces situations.

Somme toute, l’autopsie est un ensemble d’examens qui semble très bénéfique et même indispensable dans certains contextes. Et cela, qu’elle soit demandée, soit par un professionnel de droit, soit un préfet ou un membre de la famille du défunt.